Les
joggeurs du matin du 16 avril
Les
coureurs dans la rue
Plus
nombreux que d’habitude
S’empressent
le pas
Avec
une ardeur renouvelée
Une
détermination qui n’était pas là hier
Ils
lèvent haut et vite les jambes
Pour
ceux qui ont perdu leurs jambes
Et
la vie
Un
éclat dans les yeux qui reflète
La
recherche acharnée
D’une
raison
Mais
il n’y a pas de raison
Même
si on trouve les coupables
Et
leur demande la raison
Ce
n’est pas une raison
Ce
n’est pas la raison
Car
la raison ne tue pas.
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