mercredi 17 avril 2013


Les joggeurs du matin du 16 avril

Les coureurs dans la rue
Plus nombreux que d’habitude
S’empressent le pas
Avec une ardeur renouvelée
Une détermination qui n’était pas là hier
Ils lèvent haut et vite les jambes
Pour ceux qui ont perdu leurs jambes
Et la vie
Un éclat dans les yeux qui reflète
La recherche acharnée
D’une raison
Mais il n’y a pas de raison
Même si on trouve les coupables
Et leur demande la raison
Ce n’est pas une raison
Ce n’est pas la raison
Car la raison ne tue pas.

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